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Dossier de Presse

La situation de la femme arabo-musulmane en chiffre : « Les femmes représentent aujourd’hui 49,7 % des quelque 345,5 millions d’habitants de la région Moyen-Orient et Afrique du nord (MENA). Malgré les nombreux progrès enregistrés dans la lutte contre les disparités entre les sexes et dans la situation des femmes en matière de santé, de représentation politique et de participation à la vie active, de nombreux obstacles subsistent.

La région accuse un écart entre les sexes de 34 % en ce qui concerne l’utilisation d’Internet. Selon un rapport de la Banque mondiale sur les réseaux haut débit dans la région MENA, celle-ci se place au deuxième rang après l’Afrique subsaharienne, qui affiche un écart hommes-femmes de 45 %.

La dépression est la principale cause de maladie chez les femmes de la région MENA. Sept des dix principaux pays au monde connaissant les plus forts taux de dépression chez les femmes se trouvent dans la région MENA. Les études montrent que ce sont les femmes entre 15 et 49 ans qui sont les plus touchées. Parmi toutes les régions du monde, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord détiennent le record de prévalence de la dépression chez les femmes.

Les taux de mortalité maternelle dans le monde arabe ont chuté en moyenne de 60 % ces vingt dernières années. Aujourd’hui, les femmes ont trois fois plus de chances de survivre à un accouchement qu’il y a vingt ans et leurs bébés ont plus de chances de survivre dans les cinq premières années de leur vie. Cependant, cette moyenne régionale masque la réalité des deux pays les plus pauvres de la région, Djibouti et le Yémen, qui connaissent des taux de mortalité maternelle parmi les plus élevés. ​

 Des progrès ont également été réalisés dans le domaine de la participation des femmes à la vie politique. Selon le rapport du Forum économique mondial sur les disparités entre les sexes, le taux de participation des femmes dans ce domaine a plus que doublé depuis 2006, mais il reste cependant encore très faible. Le pourcentage moyen de femmes siégeant dans les Parlements est de 25 % dans le monde, mais il atteint seulement 7 % dans le monde arabe.

Le taux de participation des femmes à la population active est également faible dans la région MENA, puisqu’il se situe à 25 %, contre une moyenne mondiale de 50 %. En outre, seules 17 % d’entre elles travaillent en dehors du secteur agricole.  

Pourtant, de plus en plus de femmes reçoivent une éducation dans le monde arabe. Presque toutes les filles de la région MENA vont à l’école et les femmes sont plus nombreuses que les hommes à poursuivre des études universitaires.  

Malgré des progrès, le monde arabe se classe dernier dans le classement mondial du Forum économique mondiale (WEF) sur les disparités entre les sexes. Le pays de la région connaissant le meilleur classement se trouve ainsi sous les moyennes régionales des cinq autres régions du monde. L’an dernier, le pays le mieux classé de la région MENA était le Koweït. Classé 113e sur 142 pays, il obtient le meilleur résultat dans le monde arabe, grâce à une augmentation importante de l’indicateur relatif aux « revenus estimés ». C’est également un pays du monde arabe, le Yémen, qui clôt le classement. Classé 142e, le Yémen reste à la dernière place, une position qu’il occupe depuis 2006, mais il connaît tout de même d’importants progrès par rapport à ses précédents résultats.

Selon les Nations unies, une femme sur trois dans le monde a déjà été victime de violences physiques ou sexuelles au cours de sa vie. État de la situation : rapports d’enquêtes, cartes, graphiques et statistiques par régions du monde.

*1 femme sur 3 dans le monde est victime de violence physique ou sexuelle, la plupart du temps par son conjoint ;
*Plus de 133 millions de filles ont subi une forme de mutilation génitale féminine dans les 29 pays d’Afrique et du Moyen-Orient où cette pratique est la plus courante ;
*Dans le monde, plus de 700 millions de femmes aujourd’hui mariées l’ont été enfant, dont 250 millions avant l’âge de 15 ans.

Toutes les régions du monde sont touchées : seuls les deux tiers des pays disposent de lois contre la violence conjugale, et 52 pays – sur les 197 reconnus par l’ONU – ont explicitement criminalisé le viol conjugal. Concrètement, 2,6 milliards de femmes et de filles vivent dans des pays n’ayant pas explicitement criminalisé le viol.

« La violence à l’égard des femmes est si répandue que chacun d’entre nous peut faire quelque chose pour la combattre. Nous devons unir nos forces pour faire disparaitre ce fléau, promouvoir une égalité pleine et entière entre les sexes et édifier un monde dans lequel les femmes et les filles seront en sécurité, comme chacune d’entre elles le mérite et pour le bien de l’humanité toute entière ». C’est ainsi que Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU, a choisi de résumer cette situation dramatique le 25 novembre dernier, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes 

1/

3/ Le harcèlement sexuel et moral : « 

4/ Le fémicide : « 

5/ L’inégalité dans l’héritage : 

7/ La polygamie : « 

8/ L’excision : « L’excision, c’est l’ablation totale ou partielle des organes sexuels externes de la femme. C’est une atteinte à l’intégrité du corps de la femme.
Cette pratique est uniquement culturelle et les conséquences sont dramatiques : extrême douleur, cela va sans dire, risque d’infections et d’infertilité, dommages psychologiques importants, traumatisme sexuel et privation du plaisir lors des rapports sexuels. C’est le droit des femmes à disposer de leur corps qui est ainsi bafoué.

Environ 140 millions de femmes ont subi une mutilation sexuelle dans le monde. Les pays qui pratiquent cette torture féminine se trouvent principalement en Afrique, Asie et Amérique du sud.

Aujourd’hui ce sont 30 millions de filles qui sont encore menacées par cette pratique dans la prochaine décennie. D’où l’importance d’en parler, d’échanger, de briser les tabous et de diffuser ce type de campagne qui alerte intelligemment.

9/ La mise sous tutelle masculine : « 

Le mariage forcé : « L’absence de données objectives quant à la situation des femmes au Moyen-Orient (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Koweït, Qatar, Oman etc.) met en exergue les difficultés d’évoquer tout ce qui a trait à la notion de conjugalité. Et, si les statistiques de pays comme l’Afghanistan, l’Égypte, ou bien encore la Jordanie démontrent des conditions de vie souvent difficiles pour la femme, il n’en demeure pas moins que leur parution prouvent une certaine clarté voire prise de conscience. Aussi, le « silence » sur cette thématique peut laisser présager des conditions de vie plus dures encore en matière d’égalité homme/femme.

10/ Les mères célibataires : « 

11/ Le problème de la virginité : « 

12/ Le voile forcé : « 

13/L’illettrisme : «

14/Le chômage : « 

15/ La prostitution : « 

16/ Le viol : « 

17/Le code de la famille religieux : « 

18/Le mariage avec un non musulman : « 

19/La conversion à une autre religion : « 

20/ Le droit de postuler au plus haut rang juridique et politique : « 

21/Le droit d’être imam et de diriger la prière : « 

22/ Le droit d’avorter : « 

23/ Le droit de choisir sa sexualité : « 

Un grand nombre d’États du Moyen-Orient sont, eux aussi, particulièrement répressifs quand il s’agit de juger des personnes homosexuelles. C’est le cas de l’Iran qui a condamné en juillet 2016, un jeune homme gay. L’adolescent de 19 ans a été pendu en prison. En Arabie Saoudite, aux Émirats arabes unis et au Yémen la peine capitale est également appliquée dans ce genre de cas. Dans les autres pays comme la Turquie ou l’Irak, l’homosexualité n’est pas réprimée par la loi, mais les actes homophobes sont, eux, encore légion.

Sur le continent africain, plusieurs pays ont une législation punitive envers les relations homosexuelles, allant jusqu’à la peine de mort. Si son application tend à diminuer, elle reste en vigueur au Soudan, en Somalie, en Mauritanie et au Nigeria. Et pour beaucoup d’autres États, l’homosexualité est passible de lourdes peines de prison comme en Égypte où 11 personnes ont été condamnées en 2016 de 3 à 12 ans d’emprisonnement pour «débauche et incitation à la débauche». Une dénomination qui permet à l’Égypte de condamner l’homosexualité de façon détournée, cette dernière n’étant pas formellement interdite par la loi. En Ouganda, Tanzanie ou encore en Sierra Leone, avoir des relations avec une personne du même sexe peut conduire à la prison à perpétuité.

24/ Le droit de vivre librement sa sexualité : « 

25/ Une infrastructure qui préserve ses droits : « 

26/ L’éternel féminin en action : « 

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